Test – Notre avis sur Project Cars 2 (PC) avec un volant G920 !

Test – Notre avis sur Project Cars 2 (PC) avec un volant G920 !

Project Cars 2

Malgré les nombreuses critiques des premiers joueurs depuis sa sortie fin Septembre, Project Cars 2, seconde simulation de Slightly Mad Studios, apporte pas mal de nouveautés que nous allons, à travers ce test, analyser, tout en sachant que les développeurs se sont appuyés sur le premier épisode en cherchant à l’améliorer, et ne repartent pas de zéro. C’est d’ailleurs cela qui a permis, entre autres, de considérablement augmenter le contenu du jeu, pour satisfaire le nouveau public sur console.

Du contenu en plus dans tous les domaines

Plus de marques, mais surtout plus de modèles

Vous vous lancerez probablement dès le début à la découverte des véhicules, de vos modèles préférés et des nouvelles marques, parmi celles-ci vous trouverez : Lamborghini, Ferrari, Porsche (déjà présente sous un autre nom), KTM, MINI, Bentley, et de quoi se faire plaisir chez Ford (Mustang).

En moyenne, chaque marque présente au moins 5 modèles différents. Mercedes se divise même sous 2 marques (Mercedes-Benz, et Mercedes-AMG). Avec la C63 s ou la classe A « citadines », Renault présente désormais plusieurs monoplaces, plusieurs modèles de RallyX, et plusieurs Mégane en GT et en Trophy. A noter que, cette fois ci, des efforts ont été réalisés sur le nombre de peintures disponibles pour personnaliser vos véhicules préférés !

Autrement dit, si vous aimez vous balader, conduire et entendre le moteur de ces belles et puissantes voitures, comme dans Need For Speed, ou que vous avez vraiment aimé le domaine RX de Dirt Rally, ce nouvel épisode de Project Cars peut largement satisfaire vos envies.

Qui dit nouveaux championnats, dit nouvelles physiques de jeu

Et dans Project Cars 2, la belle nouveauté concerne le Rally-Cross, un mode très immersif qui apporte réellement de la profondeur au jeu, une durée de vie supplémentaire en mode carrière, et permet de découvrir de nouvelles règles et de nouveaux acteurs, qui peuvent interagir avec vous pendant la course : commissaires de course, coach en vocal. Très intéressant !

Vous pourrez, ainsi, (re)découvrir les très appréciés circuits de Norvège et d’Angleterre, déjà présents dans Dirt Rally ou encore DirtFish, sans oublier les circuits sur glace en Norvège, ou le Sampala au Canada, qui apportent une toute nouvelle physique et vous demandera un temps d’adaptation niveau gameplay car ces derniers sauront mettre vos talents de glisse à l’épreuve. De plus, le Rally-Cross fait apparaître une dizaine de voitures adaptées (WRX) présentes chez Renault, Ford, Mini, VV, Honda et Mercedes, et vous pourrez également vous essayer au Nascar avec une Stockcar de chez Ford.

Vous l’avez compris, trois nouvelles physiques viennent alors compléter le tableau d’un jeu déjà bien complet et immersif : l’eau, la neige, et même la glace. Et d’ailleurs, faites attention car, même si vous choisir manuellement la météo, quelquefois vous serez challengé par une météo changeante le long d’une épreuve et vous prendre, ainsi, une averse à tout moment après un changement de pneus slicks… Attention à bien adapter votre stratégie et vos choix !

En ce qui concerne l’eau, on est aujourd’hui très loin des glissades lors de freinages ou lors de sous-virages lorsque vous arrivez trop vite avant la courbe. L’eau devient un élément physique du jeu, sous forme de flaques, de tapis d’eau, de pneus encore trempés de l’averse. S’il pleut, jouez la carte de la prudence, car, si une flaque s’est formée, que vous ne l’évitez pas et que vous arrivez trop vite dans une courbe, vous planerez littéralement sur l’eau.

Et concernant l’eau et plus précisément des flaques, on parle bien de « formation », puisque l’eau s’adapte à la topographie du terrain, et n’apparaît donc pas aléatoirement et immédiatement. De même pour une cuvette d’eau avant un virage ; prenez l’habitude de freiner en amont, car freiner sur l’eau n’a jamais été très efficace… C’est là que les arrêts aux stands prennent réellement du sens. En RallyX, le gravier poussiéreux des 2 premiers tours se transforme sous vos yeux en un terrain de boue très glissant. Vous l’aurez compris, l’eau n’est plus de l’asphalte plus foncé et brillant, mais bel et bien un obstacle à ne plus négliger. Bon point pour l’immersion et le réalisme !

La neige et la glace peuvent aller de paires, en effet, la neige vous forcera à contenir votre envie de vitesse pour aller davantage vers le contrôle de votre véhicule sur une couche de neige de plus en plus épaisse. C’est vrai qu’il ne s’agira plus seulement de glisse, mais bien d’une poudreuse qui vous causera bien du tort si vous quittez la route. Tout comme la glace, qui ne laisse pas de place au hasard, et qui, selon les jours, accrochera plus ou moins à vos pneus cloutés, demandant une bonne maîtrise du volant et du frein à main.

En course, pas de grands changements, mais des améliorations

Après avoir découvert tout ce contenu supplémentaire et amélioré, on est en droit de se demander ce qui a pu être laissé de côté. Plusieurs points étaient attendus après le premier opus, notamment l’IA, très agressive ou peu scrupuleuse quant à vous percuter impunément, et qui n’était pas tellement sensible à la physique des bords de piste. Les détails techniques réinitialisés comme la température des pneus après l’essai, ou encore des commissaires de courses très sévères quant aux pénalités.

L’intelligence artificielle

Il existe désormais deux réglages différents concernant l’IA, le premier étant le niveau des adversaires (déjà disponible sur PC 1) et le deuxième, nouveauté de ce Project Cars 2, le niveau d’agressivité ! A priori, une bonne façon de régler le problème de tamponnage et de collision à répétition. Mais ce n’est pas le cas, l’échelle de niveau permet en réalité de régler la détermination des adversaires à vous dépasser (prudent – agressif). Ce qui permet de limiter les tentatives violentes de dépassement et permet de voir des adversaires qui patientent davantage pour doubler, mais si vous ralentissez trop dans un virage, attention au pare-chocs arrière… Ce constat étant fait, notez quand-même que l’IA reste très immersive selon vos réglages, et vous pousse toujours à donner le meilleur de vous-mêmes, à prendre de meilleure trajectoire, donnant au jeu tout son sens en matière de progression ! Très appréciable !

Des « bugs » pénibles mais fixables

Parmi les bugs de courses connus à ce jour : l’insertion en course en sortant des stands (collision, voitures traversées). L’abandon d’une des phases de qualifications mène directement en dernière position même si vous êtes à la première place sur les autres manches. Si vous entrez et sortez des stands, vous n’aurez qu’à refaire un tour de chauffe pour vos pneus et vos freins.
En RallyX, si vous aviez l’habitude dans Dirt Rally de vous faire pénaliser dès que vous coupiez la piste, involontairement ou même poussé par les autres, ici l’IA des commissaires est nettement améliorée, même si parfois les pénalités restent contestables.

Une carrière plus adaptée au public large

Le mode carrière n’a pas vraiment changé dans le fond, si ce n’est concernant le domaine d’affinité, à améliorer en courant pour des constructeurs, ce qui vous permet de recevoir des invitations pour participer à certaines courses et ainsi de remplir votre salle des trophées… Petit plus, vous pouvez, dorénavant, choisir la longueur de votre saison sportive : courte ou complète. Très utile pour les joueurs désirant tester plusieurs championnats assez rapidement.

Les stands

Dans les stands, vous pourrez créer des stratégies et, nouveauté vraiment intéressante et immersive, vous pourrez aussi discuter avec un ingénieur qui vous proposera des solutions pour améliorer vos performances et vos sensations. Très intéressant pour les débutants car cela permet de comprendre un peu plus tous les réglages possibles sur les véhicules.

En voiture

Comme dans FIFA 18 avec la nouveauté des remplacements suggérés en plein match, vous pourrez accéder, en pleine course, à un menu vous permettant de préparer votre prochain arrêt au stand. De plus, tout au long de la course, votre équipe vous parle, vous suggère des stratégies en direct et vous indique où se trouvent vos adversaires. Vous serez également encouragé et conseillé selon les temps par secteur que vous établirez, ce qui rend le jeu très immersif. Dans le menu Pause, vous avez, désormais, la possibilité de devenir photographe, et d’immortaliser le moment et votre voiture, sous des angles et des filtres différents. Malheureusement, on regrette fortement l’absence d’une vue intérieure ou « vue cockpit ».

Et avec un volant Logitech G920 + pédalier, ça rend bien ?

De ce côté-là, malheureusement, Le verdict est assez unanime avec un retour de force très limité, que les joueurs de Dirt Rally ou même de Project Cars 1 ressentiront vraiment… Ce qui peut s’expliquer par des réglages trop limités et un calibrage pas forcément simple… Point positif tout de même, sur ce nouvel épisode vous pouvez faire les réglages du volant en pleine course et tester, ainsi, directement vos réglages. D’ailleurs, afin de partir sur une bonne base, nous vous invitons à regarder du côté de jumper united sur Youtube qui propose des réglages intéressants, à ajuster, bien sur, selon vos préférences. D’ailleurs on apprécie beaucoup le temps de réponse minime entre le jeu et le volant.

Les sensations sont là, le passage entre les différentes physiques est extrêmement lisse et très agréable volant en mains. Pas d’à-coups, pas de retour de force incongru… parfait pour rendre le jeu encore plus immersif. Concernant le pédalier, celui-ci est un peu plus exploité que dans le 1er opus étant donné que le freinage et le déport de poids peuvent vraiment vous aider à prendre des trajectoires très fluides et obtenir des réponses des roues plus directes, notamment sur terres meubles.

Graphisme

Concernant les graphismes du jeu, il y a un réel travail sur les véhicules, que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur. Les couleurs sont magnifiques et les effets de lumière et les reflets sont de toute beauté ! Les caméras extérieures et les mouvements dus à la gravité sont puissants et immersifs.

En revanche, la profondeur des détails peut ralentir les performances ou vous forcer à diminuer certains éléments graphiques. D’ailleurs, certains ne sont pas forcément nécessaires pour une simulation et sont plutôt adaptés aux consoles. Ainsi, ce n’est pas gênant de les diminuer afin d’avoir une meilleure fluidité et un ainsi augmenter le réalisme et les sensations. Si dans Project Cars 1 certains bugs visuels existaient, surtout entre différentes surfaces au sol en bord de piste, « mix mapping » , il est plus rare d’en rencontrer dans ce 2e opus. Quelques bugs d’ombres et d’éléments traversant les voitures subsistent néanmoins.

Les différentes caméras, sur lesquelles peuvent être réglées la profondeur, les vibrations et les inclinaisons, permettent d’établir son propre poste de pilotage et de transmettre de vraies sensations de vitesse. On adore !

Son

De ce côté là, c’est du très bon avec des bruits des moteurs au démarrage, et au ralenti, sont impressionnants, avec une profondeur du son extrêmement réaliste. Sur le circuit, le son évolutif des pneus sur la route renforce l’immersion, en particulier avec la caméra sur le capot. De plus, vous n’échapperez pas à la célèbre bande son épique qui résonne dans les menus du jeu.

Les niveaux sonores réglables, le son de vos adversaires peut être très utiles pour les repérer derrière vous, grâce à une très bonne spatialisation du son dans le casque.

Conclusion

Que ce soit avec une manette ou un volant dans les mains, le plaisir du jeu est incontestable, même si, à quelques moments, il manque un peu de retour de force. Cela pourrait d’ailleurs être très vite réglé via des MAJ. En tout cas, on a adoré ce Project Cars 2 qui se rapproche vraiment de la simulation de course parfaite avec un gameplay retravaillé en profondeur et une immersion toujours plus folle, en particulier grâce à une IA plus humaine.

17/20

UN TEST RÉALISÉ PAR NOÉ T.

 

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