gamertag
5 conseils pour un gamertag gagnant ! Un avis d’expert réalisé par Patrick Soulliere, Global eSports et Marketing Manager Gaming chez Ballistix.
En matière de gaming, le choix du gamertag est crucial. Gage de crédibilité, ce dernier peut être un véritable levier pour sa carrière professionnelle. Toutefois, il n’est pas toujours évident de trouver celui qui, à coup sûr, permet de se différencier et de remporter des batailles. Voici donc 5 astuces pour bien choisir son gamertag avant de se lancer dans l’arène, d’après les conseils des équipes professionnelles d’eSport Fnatic, leader anglais et spécialiste de League of Legens et Counterstrike, et Team Liquid, expert néerlandais de StarCraft.
1. S’inspirer de l’enfance
En cas de panne d’inspiration, la bonne idée peut se trouver dans son histoire personnelle. Et rien de tel que des souvenirs pour y piocher quelques anecdotes. « Doublelift est vient de mon hobby pour les tours de cartes au lycée. A l’époque, je pensais pouvoir trouver une copine en l’impressionnant par ce moyen », déclare Yiliang Pen, joueur de l’équipe Team Liquid, « Le « double Lift » fait référence à une technique basique aux cartes et j’ai trouvé que celui-ci sonnait très bien pour en faire mon gamertag », explique-t-il.
2. Chercher des références dans ses jeux favoris
La recherche d’un gamertag personnel peut aussi s’effectuer du côté de ses jeux privilégiés. Qu’il s’agisse du nom d’une map, de son personnage préféré ou de son arme favorite : les possibilités sont illimitées lorsque l’on considère le nombre de références de jeux-vidéos. « Mon gamertag est Mene. J’ai choisi ce nom d’après une arme mythique de World of Warcraft dénommée Might of Menehil. Le diminutif est venu par la suite pour un côté pratique, tout le monde m’appelant par ce diminutif », déclare Thomas Cailleux, joueur de l’équipe Fnatic. De son côté, Dob Engstrom, membre de l’équipe Fnatic, a puisé dans le jeu RuneScape. « Je me suis inspiré d’un canard de cet univers virtuel nommé « quack » et comme mon frère m’avait aussi suggéré de choisir niix, j’ai finalement assemblé les deux pour me nommer quackniix », précise-t-il.
3. Faire simple et efficace
Un gamertag a pour but d’être visible pendant un gameplay, mais avant tout il doit marquer les esprits et être facilement mémorisable. Exit les pseudos à rallonge, pour être certain d’être vu, lu et remarqué, on évite la multiplication de chiffres et symboles. Mieux vaut donc privilégier un gamertag court pour susciter encore plus de curiosité, quitte à ce qu’il soit un acronyme. « Mon frère Aurel and et moi, avions pour habitude de nous appeler TheLittleOne et TheBigOne quand nous jouions à Supreme Commander ensemble », affirme Dario Wunsch, joueur de l’équipe de Liquid. « Après avoir rejoint l’équipe Liquid, le tag de l’équipe ajouté à TheLittleOne était devenu trop long, je l’ai donc dû raccourcir pour TLO », explique-t-il.
4. Tester son gamertag auprès de ses proches
Avoir un deuxième avis est toujours une bonne idée. Or, nos proches sont sûrement les mieux placés pour vérifier que l’on tient le bon gamertag, suffisamment différentiant et mémorisable. « J’ai demandé à mon père de m’aider à choisir un surnom » déclare Filip Lijestrom, joueur de l’équipe Fnatic. « Il m’a suggéré smexystyle que j’ai de suite aimé, et je l’ai personnalisé en SmX », continue-t-il.
5. Rester fidèle à son choix
Un gamertag bâtit son image sur le long terme. Une fois ce dernier choisi, il est fortement déconseillé de le changer ou de le modifier pour ne pas risquer d’être sanctionné par la communauté. « Après être devenu connu sous le nom de HasuObs, je n’ai pas souhaité changer de nom car je sais que cela n’aurait fait que décevoir ou déconcerter le public et mes fans », déclare Dennis Schneider, joueur de l’équipe Team Liquid. C’est notamment pour cela que le choix du gamertag est primordial, et doit être soigneusement réfléchi.