Call of Duty: Black Ops 7 – Une campagne coopérative prolongée par l’Endgame

11 Nov 2025 | Jeux vidéo

Call of Duty: Black Ops 7

À quatre jours de sa sortie, Call of Duty: Black Ops 7 précise le fonctionnement de sa campagne coopérative et de son prolongement baptisé Endgame. La structure narrative du jeu s’ouvre sur une campagne jouable en solo ou en escouade, puis bascule, une fois les onze premières missions terminées, vers un dispositif coopératif persistant conçu pour être relancé. Ce passage de relais entre campagne et Endgame ancre Call of Duty: Black Ops 7 dans une approche qui mêle narration scénarisée et objectifs rejouables au sein d’un même continuum.

Le principe est clair : après la campagne initiale, Endgame se déverrouille et envoie les opérateurs au cœur d’Avalon, vaste zone d’opérations où l’unité JSOC poursuit la neutralisation de centres de commandement liés à The Guild. Cette phase post-campagne ne se limite pas à une suite de missions isolées. Elle adopte une échelle plus large, gérée en sessions qui rassemblent de 1 à 32 joueurs répartis en équipes de quatre. Le territoire est segmenté en zones d’exposition, des secteurs à risque croissant contaminés par un toxique mystérieux ; plus l’escouade progresse vers ces zones, plus les affrontements se durcissent. L’enjeu consiste à accomplir des objectifs dynamiques, récupérer du renseignement, monter en puissance puis exfiltrer l’équipe à bord d’un VTOL pour conserver l’ensemble des gains de la session.

La boucle de jeu d’Endgame repose sur des choix de préparation et d’orientation de rôle. Chaque joueur sélectionne l’un de ses emplacements d’opérateur, configure un équipement principal et secondaire, ajoute des acquisitions de terrain déjà exfiltrées lors de sessions antérieures et peut améliorer la rareté de ses armes via des établis disséminés sur la carte. Le système d’aptitudes distingue des capacités majeures et mineures : les premières donnent accès à des actions déterminantes pour l’issue d’un combat ou d’un sauvetage, les secondes modulent la mobilité, le soutien ou la manipulation de l’environnement. L’intention n’est pas de figer des classes, mais d’encadrer des styles de jeu complémentaires à l’échelle d’une escouade.

La progression interne à chaque session est matérialisée par un « Combat Rating » : en enchaînant objectifs, éliminations et collecte d’informations, l’opérateur monte de niveau et déverrouille des compétences au sein de « Skill Tracks ». Ces arbres thématiques — soigner plus vite, maîtriser les armes et les manipulations, encaisser et maintenir la pression, entre autres — s’étoffent jusqu’à un niveau plafond prévu pour étaler une montée en puissance nette. Cette progression est conditionnelle : une exfiltration réussie sécurise l’équipement et le niveau atteints, tandis qu’une élimination définitive fait perdre les avantages acquis au cours de la session. Le risque est assumé et sert de moteur aux décisions de terrain : pousser plus loin pour viser des zones plus rémunératrices, ou se replier pour capitaliser.

Call of Duty: Black Ops 7 articule cette mécanique avec une progression transversale. Les sessions d’Endgame et la campagne coopérative alimentent l’expérience globale du joueur : niveaux de personnage, montée des armes et défis journaliers ou hebdomadaires se reflètent dans l’ensemble des modes. L’Endgame introduit en outre une piste de camouflages propre à la campagne coopérative, avec des objectifs à accomplir au fil des sessions, et confirme l’existence d’un arsenal de lancement dont la montée en niveau se répercute d’un mode à l’autre.

Ce dispositif s’inscrit dans une chronologie établie : Call of Duty: Black Ops 7 prend place en 2035, prolonge la continuité du sous-label et réaffirme un trio de propositions au lancement — campagne coopérative, multijoueur et Zombies — tout en réservant à la campagne un prolongement coopératif à grande échelle. Là où la série traitait traditionnellement la campagne comme un bloc fermé, l’Endgame élargit l’épilogue en terrain d’opérations persistant, pensé pour accueillir des groupes de joueurs de tailles variables et des objectifs qui se renouvellent.

Le positionnement de Call of Duty: Black Ops 7 dans le catalogue annuel tient ainsi à l’articulation entre récit et coopération. La campagne coopérative conserve la trame et le tempo d’un scénario encadré, puis la main passe à un théâtre ouvert où la pression vient autant des adversaires que du temps et du risque de tout perdre en cas d’échec. Le maillage entre préparation d’escouade, montée en puissance intra-session, exfiltration et progression globale cherche à stabiliser un équilibre : sessions significatives, lisibles et suffisamment périlleuses pour justifier la coordination et l’engagement d’une équipe.

À l’échelle du marché, cette intégration d’un Endgame au sein de la campagne distingue Call of Duty: Black Ops 7 par la place qu’elle accorde à la coopération structurée dans un cadre narratif. En reliant étroitement les systèmes de progression aux activités de la campagne, le jeu tente de fédérer les pratiques des joueurs autour d’un même arc : parcourir l’histoire, ouvrir l’Endgame, relancer des sessions à plusieurs pour sécuriser de nouvelles compétences et affronter des zones plus exigeantes. Ce fil conducteur, centré sur Avalon et l’affrontement contre The Guild, clarifie la proposition : une campagne coopérative qui ne s’arrête pas au générique, mais continue sous la forme d’un espace de jeu rejouable où l’issue de chaque session pèse sur la suite.

SOURCE : COMMUNIQUE DE PRESSE – AGENCE CARTEL