Diapason
Pour sa 21ème édition, la Journée Nationale de l’Audition (JNA) place sa campagne sous le signe de l’acouphène. Une récente étude menée par l’IFOP et la JNA démontre que l’acouphène est loin d’être une maladie anecdotique, puisqu’il touche une large partie de la population française. Les acouphènes ne sont pas une fatalité, l’application Diapason de la start-up française Immersive Therapy, dévoilée au CES de Las Vegas 2018 est capable de les soigner tout en s’amusant. Et s’il suffisait de jouer sur son smartphone pour retrouver le silence ?
L’étude IFOP/JNA[1] a révélé qu’actuellement entre 14 et 17 millions de personnes souffrent d’acouphènes en France, dont 2 à 4 millions de manière permanente.
Souvent liés à des traumatismes sonores, les acouphènes touchent une population de plus en plus jeune et ne sont pas uniquement le fait de problèmes liés à l’âge. En attestent les 56% des 15-17 ans et 49% des 18-24 ans qui déclarent ressentir ou avoir déjà ressenti des acouphènes.
Cependant, seul un tiers des personnes atteintes sont allées consulter un médecin et 80% des moins de 35 ans n’ont même jamais fait contrôler leur audition.
L’acouphène n’est pourtant pas irréversible et même si l’un des meilleurs moyens de ne pas être touché est la prévention, Immersive Therapy a développé l’application Diapason, pour que le patient puisse se prendre facilement en main et devienne acteur de sa thérapie.
Diapason, une thérapie numérique sous forme d’application mobile pour évaluer puis soigner les acouphènes.
L’application va d’abord évaluer le niveau d’acouphène et permettre au patient de réaliser son propre audiogramme à travers le jeu, de caractériser le niveau et la tessiture de l’acouphène, puis le patient répond à un questionnaire pour mieux caractériser son acouphène.
L’application propose alors un parcours quotidien sous forme d’activités thérapeutiques ludiques pour soigner de façon autonome la pathologie en seulement quelques mois à raison de quelques minutes par jour.
Les activités du parcours thérapeutiques sont construites avec des médecins ORL qui ont validé chaque étape de cette nouvelle approche digitale. Immersive Therapy travaille avec Catherine De Waele, médecin ORL et Directrice de recherche au CNRS. Elle travaille à CognacG (une unité mixte de recherche CNRS qui regroupe l’IRBA-Institut de Recherche Biomédicale des Armées, l’université de médecine Paris-Descartes et l’ENS Cachan) en lien avec CentraleSupélec.
Un soin en 3 axes ludiques
Accessible sur smartphone (Android, iOS) et sur le web, Diapason accompagne l’utilisateur dans son parcours de soin autour de plusieurs activités de trois à cinq minutes chacune.
- Une phase de diagnostic qui comprend un audiogramme via l’application et un questionnaire sur le ressenti de l’acouphène (fréquences, moment de la journée, degré de gêne…) qui permettent de diagnostiquer l’acouphène et de le qualifier (niveau / tessiture).
- Une thérapie sonore sous forme de « serious game » (l’utilisateur est plongé quelques minutes dans des jeux de type arcade, qui lui permettent de facilement s’astreindre à cette routine sonore).
- Un travail psychologique inspiré des thérapies cognitives et comportementales pour aider à prendre de la distance avec ce son parasite, et mieux le faire tomber dans l’oubli.
S’il est prouvé que la thérapie sonore est efficace pour soigner les acouphènes, les sons à écouter sont souvent ennuyeux voire désagréables. Immersive Therapy les propose donc au travers d’une courte activité pour renforcer la motivation, comme un mini-jeu qui capte l’attention de l’utilisateur, et dans lequel le son est diffusé en fonction de ses succès. Par exemple, si le son thérapeutique est légèrement plus fort lors de la réussite d’un objectif (réussir à faire une ligne sur Tetris) alors l’utilisateur associe inconsciemment sa thérapie sonore à une notion positive, ce qui augmente l’observance du traitement et sa vitesse de guérison. Ces mécanismes sont issus des méthodes de conditionnement pavloviennes qui permettent de changer la perception d’un stimulus.
Ainsi, l’utilisateur se prend en main et devient acteur de sa thérapie. Il peut suivre la thérapie où et quand il le souhaite, qu’il soit dans le métro, dans la queue d’un supermarché ou tranquillement sur son canapé d’autant plus que chaque étape prend cinq minutes seulement.
SOURCE : COMMUNIQUE DE PRESSE – LICENCE K