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Inédit au cinéma le 23 janvier prochain, Golem, le tueur de Londres ! A l’occasion de la sortie de son deuxième long métrage, Juan Carlos Medina, son réalisateur, est venu raconter son parcours à Erwan Chaffiot sur le plateau de FilmoTV.
Insensibles, premier long après les courts
Après avoir fait ses classes en réalisant des courts métrages – quatre à son actif – Juan Carlos Medina écrit le scénario d‘Insensibles. Il faudra une dizaine d’années au film pour voir enfin le jour en 2012. Tourné en français et en espagnol, Insensibles revisite l’histoire du franquisme à travers le prisme du genre et des monstres. Le réalisateur se définit lui-même comme étant fasciné par les monstres qu’il dissémine dans chacune de ses créations.
Dans ce film, il est question d’un groupe d’enfants aux pouvoirs spéciaux. L’un d’entre eux, insensible à la douleur, est placé dans une institution sous domination franquiste et nazie pour être transformé en une créature monstrueuse.
Pour mieux apprécier l’évolution physique du personnage au fil de l’histoire, un incroyable travail de maquillage a été fourni obligeant l’acteur Tomas Lemarquis à passer une nuit avec sa nouvelle tête, la pose ne prenant pas moins de 12h.
Un film tourné en costume, en Espagne et avec des enfants… triple challenge relevé !
Golem, le tueur de Londres
Fort de son histoire – né aux Etats-Unis d’une mère espagnole et d’un père français – Juan Carlos Medina n’a pas de frontières et choisit de tourner son deuxième long métrage en Angleterre et en anglais.
Approché après la présentation d’Insensibles au festival de Toronto, il lui est impossible de refuser la réalisation de Golem, le tueur de Londres.
Adapté du best-seller de Peter Ackroyd, il s’agit d’une enquête policière avec Bill Nighy dans le rôle de l’inspecteur. L’histoire a pour décor le Londres fin XIXème, théatre du capitalisme naissant et de crimes qui ne sont pas sans rappeler ceux d’un certain Jack…
Comme il n’existe plus rien des bidonvilles victoriens, le fim a été tourné dans une usine de textile désaffectée, grande comme une ville, datant de la première révolution industrielle, entre Leeds et Manchester. Après avoir essuyé deux tempêtes qui détruisirent le décor, des pluies diluviennes et des infltrations, le film donne une impression glauque et poisseuse bien réelle.
Interview de Juan Carlos Medina à retrouver gratuitement sur FilmoMag ! (attention spoiler)
Echange avec Bill Nighy
Acteur britannique riche de rôles allant du zombie au calamar en passant par la rockstar et le vampire…Bill Nighy est tout sauf un acteur dit classique. Il ne lui manque, selon lui, plus qu’un rôle de super-héros pour parfaire sa panoplie.