Forbidden Hollywood
« Forbidden Hollywood », ce sont dix films jusqu’alors invisibles sur grand écran, et pour certains depuis leurs exploitations dans les années 1930.
Ah, revoir Barbara Stanwyck, Jean Harlow, Loretta Young donner la réplique (et quelles répliques !) à Clark Gable, John Wayne ou Lionel Barrymore, sous la direction de Clarence Brown, William Wellman, Roy Del Ruth ou Michael Curtiz. Au début des années trente, quand les ligues de vertu ne dominent pas les commissions de censure et que le Code Hays ne s’est pas encore imposé, le cinéma américain produit des films d’une folle liberté de ton, glamours et scandaleux, féministes et sociaux. Hollywood, la cité des femmes ? Plus que jamais, et jamais plus comme ça.
À l’occasion de Lumière 2019, le festival Lumière a demandé à Warner de produire le matériel nécessaire afin que soient projetés dix films rares de l’ère qu’on appelle « pré-code ». Le 1er juillet 2020, les dix films de cette rétrospective, baptisée « Forbidden Hollywood », sortent dans les salles françaises.
Les films :
- Âmes libres de Clarence Brown (A Free Soul, 1931, 1h37)
- L’Ange blanc de William A. Wellman (Night Nurse, 1931, 1h15)
- Blonde Crazy de Roy Del Ruth (1931, 1h18)
- Jewel Robbery de William Dieterle (1932, 1h13)
- La Belle de Saïgon de Victor Fleming (Red Dust, 1932, 1h27)
- La Femme aux cheveux rouges de Jack Conway (Red-Headed Woman,1932, 1h22)
- Employees’ Entrance de Roy Del Ruth (1933, 1h18)
- The Mind Reader de Roy Del Ruth (1933, 1h13)
- Baby Face d’Alfred E. Green (1933, 1h14)
- Female de Michael Curtiz (1933, 1h02)
SOURCE : COMMUNIQUE DE PRESSE – INSTITUT LUMIERE