Jurassic World Evolution 3
Dans la continuité des deux premiers volets, Jurassic World Evolution 3 ; disponible sur PC via Steam, Epic Games Store et Microsoft Store, ainsi que sur consoles PlayStation 5 et Xbox Series X|S ; se présente comme une extension et une évolution de la simulation de parc à dinosaures, apportant un renforcement notable du système de gestion, un élargissement du bestiaire et de nouveaux outils de création.
La structure du jeu s’organise autour de plusieurs modes que le joueur connaît déjà, mais enrichis ici par des options inédites. On retrouve un mode campagne, qui guide le joueur à travers des missions spécifiques sur des lieux tels que le Japon ou Hawaï, avec une narration articulée autour d’événements à gérer et d’objectifs à atteindre. Le mode bac à sable (sandbox) permet une liberté totale, sans contraintes budgétaires, renforcée par l’introduction d’un « island generator » : un outil qui autorise la création d’îles entièrement personnalisées, donnant la possibilité de bâtir des parcs sur des terrains totalement modulables. Enfin, un mode défi propose des scénarios bordés par des contraintes — financières, structurelles ou environnementales — afin de tester les compétences du joueur face à des configurations extrêmes.
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L’une des nouveautés majeures de Jurassic World Evolution 3 est la gestion des dynamiques familiales au sein des espèces préhistoriques. Le jeu intègre plus de 70 unités familiales : chaque dinosaure peut appartenir à une structure avec un adulte mâle, un adulte femelle et des juvéniles. Ce système introduit des comportements de protection des petits, de compétition territoriale et d’interaction avec l’environnement. Les saurópodes peuvent traverser des étendues d’eau profondes, les ptérosaures peuvent se déplacer au sol, et les comportements sociaux sont davantage nuancés qu’auparavant.
Du côté du bestiaire, Jurassic World Evolution 3 reprend de nombreuses espèces présentes dans les précédents jeux tout en introduisant des espèces inédites. On retrouve des dinosaures emblématiques comme le Tyrannosaurus rex, le Carnotaurus, le Brachiosaurus ou l’Ankylosaurus, mais également des espèces moins connues comme le Concavenator ou le Lokiceratops. Le catalogue se veut plus diversifié, avec des ajouts thématiques pour enrichir la variété du parc, tout en maintenant une cohérence avec l’univers paléontologique fantasmé de la franchise.
L’aspect création connaît lui aussi une progression sensible. Les outils de personnalisation du terrain se montrent plus souples, autorisant des ajustements de reliefs, cours d’eau et cascades pour adapter l’environnement aux besoins des dinosaures. L’environnement visuel s’inscrit dans une direction artistique soignée : les décors, les végétations et les aménagements lorgnent vers un réalisme “cinématique”, tout en restant compatibles avec l’esthétique de la licence. Le pari est de mêler fidèlement l’immersion visuelle au gameplay pragmatique de gestion.
Dans le panorama des simulations de parc animalier, Jurassic World Evolution 3 se positionne comme une formule intermédiaire entre ambition créative et accessibilité. Il ne révolutionne pas le genre mais affine les mécaniques existantes avec des apports structurants. Le studio responsable, Frontier Developments, joue la carte de l’enrichissement progressif, en capitalisant sur la licence Jurassic et sur les attentes des joueurs sensibles à l’aspect gestion et spectacle.
Au moment de sa sortie, Jurassic World Evolution 3 vient consolider sa place dans le catalogue des simulations “à dinosaures”. S’il doit composer avec la concurrence d’autres titres de gestion ou d’open world, sa maîtrise du thème paléontologique assortie à des outils de création avancés lui permet de se distinguer tout en restant cohérent avec les attentes des fans de la licence.