How to Say Goodbye sortira le 3 novembre sur PC, Nintendo Switch et mobile

How to Say Goodbye sortira le 3 novembre sur PC, Nintendo Switch et mobile

How to Say Goodbye

Nouveau jeu vidéo coproduit et édité par ARTEHow to Say Goodbye traite le thème du deuil avec bienveillance et subtilité. Sélectionné dans de multiples festivals, un puzzle game tout public, empreint de poésie et inspiré par la littérature jeunesse.

Un matin, vous vous réveillez sans vie. Désorienté par votre décès, votre fantôme cherche à quitter les limbes qui l’emprisonnent. Lors de sa quête, il croisera le chemin d’autres esprits, que le joueur devra également guider vers la sortie, en déplaçant les éléments du décor sur une grille pour se frayer un chemin jusqu’à la porte. De sombres forces semblent par ailleurs vouloir les retenir contre leur gré dans cette antichambre de la mort, et il s’agira de comprendre qui se cache derrière les spleens, ces esprits maléfiques qui ont abandonné tout espoir d’atteindre l’autre côté. Ensemble, les fantômes devront découvrir comment faire leur deuil afin d’accepter leur propre disparition, et ainsi passer “dans l’autre monde”.

D’une grande beauté visuelle, How to Say Goodbye s’inspire des illustrations d’auteurs et autrices reconnus de la littérature jeunesse, de Tomi Ungerer à Tove Jansson en passant par Antoine de Saint-Exupéry et Maurice Sendak, pour créer une bulle nostalgique sous forme de casse-tête à résoudre. Coproduit et édité par ARTE, un puzzle game narratif imaginé par Florian Veltman (Monument Valley 2Assemble With CareLieve Oma) et Baptiste Portefaix (Oniri Islands).

Rencontre avec Florian Veltman, co-créateur du jeu :

Pourquoi avoir choisi le deuil comme thème de ce jeu vidéo ?
Florian Veltman :
 Expérience universelle mais propre à chaque individu, le deuil suscite des émotions fortes. Or, dans la plupart des jeux vidéo, il se réduit à un acte violent : la mort sert de métaphore pour indiquer au joueur de façon extrêmement binaire qu’il perd ou qu’il gagne, qu’il existe ou n’existe plus. Nous avons souhaité aborder le sujet de façon plus subtile et positive, avec délicatesse.

Comment parler de ce thème sans heurter ?
Nous nous sommes inspirés de livres pour enfants, qui abordent des sujets graves de façon très directe tout en conservant une grande douceur. C’est le cas par exemple du très poétique Au revoir Blaireau de Susan Varley, qui raconte comment cet animal existera toujours dans le cœur de ceux qui l’aiment, grâce aux souvenirs qu’il leur laisse. Dans notre scénario, les personnes disparues prennent la forme de fantômes désorientés, cherchant à quitter les limbes dans lesquels ils sont emprisonnés. Ils doivent découvrir, grâce au joueur, comment faire leur deuil afin d’accepter leur propre disparition, et ainsi aller de l’avant.

Pourquoi avoir opté pour un puzzle game 
Le puzzle game permet d’intéressants parallèles avec la problématique du deuil. On doit réussir un puzzle par soi-même, et le temps qu’il faut pour l’achever dépend du rythme de chacun, exactement comme pour faire son deuil. Certains parviendront au terme du jeu en deux heures, d’autres en quatre. Mais il n’y a pas de finalité, ni gagnant ni perdant, juste un apprentissage de la disparition d’un être cher pour mieux vivre ensuite. Dans How to Say Goodbye, les fantômes ne marchent pas, ils sont les éléments du décor que déplace le joueur, auquel il incombe de les accompagner virtuellement dans cet autre “espace-temps” qu’est le deuil.

Comment avez-vous réussi à développer un tel jeu à deux seulement, avec Baptiste Portefaix ?
C’est vrai que les équipes de développeurs sont souvent plus étoffées, mais cela nous a permis de donner une identité d’auteur très forte à tous les aspects du jeu. On peut visuellement y déceler une certaine nostalgie des dessinateurs qui ont marqué notre enfance, comme Tomi Ungerer, Maurice Sendak ou Antoine de Saint-Exupéry. Pour le son, dont s’est plus particulièrement chargé Baptiste Portefaix, nous avons pris comme référence les premiers dessins animés, qui faisaient preuve d’une réelle inventivité avec ce côté analogique chaleureux, très éloigné des sons numériques d’aujourd’hui.

SOURCE : COMMUNIQUE DE PRESSE – ARTE

 

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