Le CNC, partenaire du jeu vidéo depuis 30 ans

Le CNC, partenaire du jeu vidéo depuis 30 ans

CNC

A l’occasion de la Paris Games Week, un des plus importants salons professionnels et grand public dédiés au jeu vidéo en Europe, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) réaffirme un engagement indéfectible auprès de la filière qui remonte à 1989.

Un art populaire, issu d’une filière créative particulièrement dynamique

Le jeu vidéo est un art dont la pratique concerne désormais toute la société : un Français sur deux s’y adonne aujourd’hui régulièrement et 95 % des moins de 24 ans se déclarent joueurs.

C’est aussi un domaine d’excellence créative et industrielle puisqu’en 2018, avec 3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France – hors accessoires -, le secteur du jeu vidéo continue de progresser (+ 6 %) pour atteindre son plus haut niveau historique.

Le soutien à la création et l’innovation dans ce secteur relève pleinement des missions du CNC, à travers des dispositifs à l’efficacité éprouvée que sont le Fonds d’aide au jeu vidéo et le Crédit d’impôt jeu vidéo. Le Centre vient également de créer une nouvelle aide à l’écriture des jeux vidéo, dont les premiers auteurs bénéficiaires viennent d’être choisis. A la Paris Game Week 2019 et pour la cinquième année consécutive, le CNC accompagne le pavillon dédié aux jeux made in France.

Comme le souligne le président du CNC, Dominique Boutonnat : « Le jeu vidéo français a su se hisser parmi les leaders mondiaux grâce au talent de ses créateurs et à la compétitivité de ses studios ; le CNC veillera plus que jamais, à travers ses politiques de soutien, à stimuler sa diversité, son excellence et son développement industriel ».

Signature d’une charte éthique en faveur de la parité et de la diversité

L’impact artistique et économique majeur du jeu vidéo implique, pour ses promoteurs, une responsabilité sociétale tout particulière. Or, le jeu vidéo n’emploie aujourd’hui que 14% de femmes et un projet sur trois est créé par des équipes exclusivement masculines.

Aussi, à la demande de Franck Riester, ministre de la culture, le CNC a tout d’abord veillé à assurer la parité de la composition de la commission chargée d’expertiser les demandes d’aides au Fonds d’aide au jeu vidéo, commission présidée par la chanteuse Juliette Noureddine, férue de jeux vidéo.

Le CNC a ensuite piloté l’élaboration d’une Charte éthique en faveur de la parité et de la diversité, destinée aux établissements d’enseignement supérieur du secteur du jeu vidéo. Les engagements qu’elle contient tendent à prévenir les discriminations au sein de ces écoles, à garantir l’équité entre leurs salariés et entre leurs étudiants et, plus généralement, à transmettre à tous les participants à la conception des jeux une véritable culture de l’égalité, de façon à influer sur les représentations sociales que véhiculent ces œuvres.

Cette charte a été officiellement présentée le 29 octobre 2019, à l’occasion de la soirée d’ouverture de la Paris Game Week et signée, pour la première fois, en présence de Franck Riester, par les responsables de l’école Rubika, pionnière dans tous les domaines de la création numérique.

Le ministre de la culture a également remis les insignes de Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres à Julie Chalmette, directrice générale de Bethesda France, présidente du Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs (SELL) et vice-présidente de l’association Women in Games.

« Julie Chalmette est la première professionnelle du secteur des jeux vidéo à intégrer l’Ordre des Arts et Lettres ; en l’honorant ainsi, le ministre de la culture a entendu mettre en valeur tous celles et tous ceux qui s’inscrivent dans une dynamique artistique et industrielle qui contribue, non seulement à la diversité de notre tissu économique, mais aussi au rayonnement international de la France », précise Dominique Boutonnat.

Le Crédit d’Impôt Jeu Vidéo

Ce dispositif d’incitation fiscale permet aux entreprises de déduire de leur impôt sur les sociétés 30 % des dépenses de création d’un jeu. Depuis sa réforme en 2017, les dépenses engagées en France ont doublé, atteignant environ 150M€ par an en moyenne, pour un soutien financier équivalent à 40 millions d’euros en 2018. Plus de 120 studios de développement ont bénéficié de ce dispositif depuis sa création. Le dispositif a permis d’accroître les capacités de production de nombreux studios français. Exemple emblématique, Ubisoft, premier éditeur européen de jeux vidéo, compte désormais cinq studios de production français (Paris, Annecy, Montpellier, Lyon et Bordeaux) qui emploient environ 3000 personnes.

Le Fonds d’aide au Jeu Vidéo

Ce fonds d’aides sélectives permet de soutenir les projets de création au stade de la préproduction (dépenses de fabrication d’un prototype) ou en phase de production (aide à la création de propriété intellectuelle). Chaque année, une quarantaine de projets sont soutenus pour un investissement total de 3,5 millions d’euros. Le Fonds d’aide au jeu vidéo vient d’être complété par l’aide à l’écriture, créée en 2019. Destinée spécifiquement aux auteurs de jeux vidéo, elle finance l’élaboration d’une bible de conception de jeux. Huit premiers projets ont été sélectionnés à l’issue de la commission qui s’est tenue début octobre. Cette aide contribue à la reconnaissance artistique du jeu vidéo et consacre le talent de créateurs qui bénéficient de l’excellence des écoles de formation françaises.

Consulter l’étude « Le marché du jeu vidéo en 2018 »

> Consulter le catalogue 2019 « Le soutien au jeu vidéo français »

SOURCE : COMMUNIQUE DE PRESSE – AGENCE PROFILE

Facebooktwitterredditpinterestlinkedinmail