Les jeux vidéo Free To Play font, aujourd’hui, partie intégrante de notre quotidien. En effet, que ce soit dans les transports en commun ou dans la salle d’attente chez le médecin, beaucoup de monde, suite à l’explosion des smartphones, joue à des Free To Play. On peut, par exemple, afin de citer les Free To Play les plus joués en France, les plus connus, parler de Candy Crush Saga, Flappy Bird, Farmville, … Les Free To Play représentent pas moins de 60% des jeux sur la plateforme de téléchargement d’Apple, l’App Store.
Très souvent d’ailleurs, ces derniers sont aussi synchronisés avec le Facebook du joueur ce qui permet d’y jouer absolument partout et à n’importe quel moment de la journée. Mais, afin d’être complet et précis, nous n’oublierons pas de préciser que la plateforme qui concentre, actuellement, le plus grand nombre de Free To Play, est, malgré les idées reçues, le PC. En effet des centaines de milliers de joueurs s’affrontent en temps réel sur différentes sortes de Free To Play sur leur PC (ou Mac). Pour les plus connus nous citeront League Of Legends, Battlefield Play4Free, Aion ou encore World Of Tanks (vous pouvez retrouver un top 5 ici : http://www.jeuxf2p.com/dossiers/top-5-des-mmo-adaptes-de-films-ou-series-tele/).
Mais qu’ont en commun ces jeux ? Tout simplement l’aspect « économique ». En effet ces différents « petits » jeux sont souvent de vraies petites mines d’or pour les studios de développement et King, créateur de la série de jeux Candy Crush, peut en témoigner vu l’ascension fulgurante que connaît le studio actuellement. En effet King est tout simplement devenu le studio n°1 sur le marché avec une entrée en bourse, en Mars 2014, d’une valeur estimée à plus de 7 milliards de dollars !
Mais comment marche ce nouveau business ? Comment les studios arrive-t-ils à se faire autant d’argent avec des jeux qui ne sont pas forcément les plus beaux, les plus travaillés, techniquement parlant ? Tout simplement avec le principe des micropaiements. Ces derniers c’est précisément tous les achats que le joueur, s’il en a envie, peut faire directement depuis le jeu. Cela va ainsi du simple niveau supplémentaire jusqu’à un accès à des ressources exclusives, certains tournois.
Bien sur, afin que le système marche, différentes choses incitant fortement les joueurs à mettre quelques euros dans le jeu, ont été mises en place. En effet les développeurs vont, très souvent, proposer de nombreuses ressources et quelques bonus au début du jeu, ce qui permettra de jouer sans problème. Mais, au fur et à mesure de l’avancée dans le jeu, la difficulté sera crescendo et, afin de dépasser une potentielle frustration, dû à, par exemple, un temps d’attente trop important pour que nos vies se régénèrent, différentes annonces lui proposeront de payer quelques centimes d’euros pour accéder au bonus qui l’aidera très logiquement.
Bien sur, ce n’est pas tout et, actuellement, ce qui constitue l’essentiel des gains perçus par l’éditeur est la publicité. En effet, dans 90% des Free To Play, vous aurez droit à des pubs entre chaque combat, chaque partie. Certaines sont d’ailleurs assez énervantes et, comme par hasard, on vous proposera, encore une fois, de payer afin d’éviter que ces dernières ne s’affichent et détériorent votre expérience de jeu.
Le Free To Play est le modèle qui monte en ce moment, les éditeurs l’ont bien compris et d’ici quelques années, vous verrez très certainement 70 à 80% des jeux qui marcheront sur ce système. Tout le monde s’y retrouve, éditeurs comme joueurs et c’est ça qui fait la réussite de ce modèle.