On a testé The Last Guardian sur PS4 !

30 Déc 2016 | TESTS / PREVIEWS

The Last Guardian

ENFIN ! Enfin il est là, dans nos mains, prêt à être lancé dans notre petite PS4 ! The Last Guardian, annoncé en 2009 durant l’E3 arrive seulement maintenant après une phase de développement chaotique. Mais arrive-t-il à être à la hauteur d’une dizaine d’années de développement ? Éléments de réponses ci-dessous !

Comme dans Shadow of the Colossus, Ueda propose aux joueurs de découvrir 2 récits, avec, d’un côté la rencontre entre 2 prisonniers d’une immense prison et, de l’autre, la fabuleuse amitié entre un petit garçon et Trico, une sorte de mélange entre un gros chat, un oiseau et un dragon. Étrange n’est-ce pas ? Pas tant que ça tant les développeurs démontrent à quel point cette relation est liée à une véritable « fusion » entre nos 2 personnages. En effet, le garçon a, lui, besoin de la bête pour le défendre et atteindre des lieux jusque-là hors de portée. Trico, quant à lui, est bien content d’avoir découvert son petit voisin qui peut se faufiler facilement dans différentes pièces et lui apporter de la nourriture.

Et c’est dans le développement de cette relation qu’on ressent tout le génie d’Ueda, qui apporte une certaine poésie au jeu avec des émotions fortes et de réels moments de tristesse ou de joie immense. Tout est bien pensé pour qu’on s’attache complètement à nos deux petits amis et qu’une confiance sans failles se développe entre eux au fil des péripéties de l’aventure. Malheureusement, si on met de côté tout cela, le jeu est, sur le plan technique, très loin de ce qui se fait de nos jours, avec de nombreux bugs ici et là, et palis d’un développement des plus compliqués… Mais, fort heureusement, la patte artistique du soft rattrape ce petit point noir et on se rend compte qu’il y a une vraie cohérence des lieux, une vraie cohérence artistique à travers cette immense forteresse servant de prison.

D’ailleurs, le gameplay est lui-même bien adapté à la situation en proposant des « énigmes » relativement simple avec les objets du décor. Il vous suffira, très souvent, de simplement bien observer les éléments qui vous entourent pour réussir à passer d’une pièce à une autre. Malheureusement, une des mécaniques arrivant en cours de jeu pose un réel problème. Cette dernière, permettant de donner des ordres à Trico, est complètement buggé et il faut, très souvent, s’y reprendre plusieurs fois avant d’avoir un quelconque mouvement de notre compagnon.. Ça fait tache et cela gâche, un peu, l’expérience de jeu étant donné qu’on ne sait pas si c’est parce que la solution trouvée est la mauvaise ou si la relation de confiance entre nos deux personnages tombe à l’eau..

En bref, Ueda propose une belle expérience poétique, mais des petits ratés dans les mécaniques de gameplay et une technique loin d’être à la hauteur d’un tel jeu, font de The Last Guardian un bon jeu, mais, malheureusement, pas un must-have de notre ludothèque.

 

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