God Of War
Alors que la sortie de God Of War approche à grands pas, le 20 avril 2018, nous avons eu l’immense chance de le découvrir, il y a quelques semaines et en avant-première, en y jouant pendant 3 heures environ ! Largement assez pour se faire un premier avis sur un jeu que nous attendons énormément depuis son annonce à l’E3 2016. D’ailleurs, car Sony met les petits plats dans les grands pour présenter ses titres phares, sachez que la preview a été réalisée dans un bar parisien transformé en taverne de viking pour l’occasion, rappelant l’ambiance nordique du jeu, et via des PS4 Pro afin de découvrir le jeu dans les meilleures conditions possibles, en 4K HDR.
Contrairement aux précédents opus, cette fois-ci Kratos n’est pas seul et est accompagné, en tout cas au début du jeu, de son fils Atreus. Et, bonne nouvelle, cela donne un aspect totalement nouveau à la série. En effet, à la manière d’un The Last Of Us et la relation Ellie / Joel, la narration est vraiment importante et, dès le départ, propose des moments vraiment touchants, chargés d’émotions, contrastant complètement avec le côté bourrin de la licence, instauré depuis le premier épisode, les exécutions sanglantes à souhait… Mais, alors que ce début de jeu casse littéralement les codes de la série, est-ce que le côté « bourrin » a été oublié ?
Non ! Bien au contraire d’ailleurs ! Rassurez-vous ! Les équipes de Santa Monica connaissent les fans et leurs attentes et ont bien fait les choses. En effet, alors que de nombreux éléments changent au niveau du gameplay ; par exemple avec une caméra mobile permettant une toute nouvelle immersion en « 3e personne », le fait que, dorénavant vous n’êtes plus tout seul face aux ennemis avec la possibilité d’être soutenu par Atreus (que vous contrôlez partiellement en lui indiquant de tirer des flèches quand vous en avez besoin), et que Kratos abandonne les Lames du Chaos pour la hache « Léviathan », qui lui permet d’enchaîner les ennemis proches et qu’il peut lancer sur les ennemis situés à distance histoire de varier les coups ; on prend toujours autant de plaisir à détruire tout ce qui bouge et c’est bien ça le plus important. Jouissif !
D’ailleurs, la Leviathan n’est pas seulement une arme de destruction massive, elle est aussi un élément essentiel à l’avancée de l’aventure. Elle possède un effet « glace » permettant de geler les mécanismes, ouvrir certaines portes et réussir, ainsi, à avancer parmi les quelques énigmes qui s’offriront à vous. De plus, cette nouvelle arme ou le bouclier, nouvel objet de cet opus permettant de contrer les ennemis de la même manière que dans un Dark Souls, peuvent évoluer en achetant des nouveaux combos, des dégâts supplémentaires, … via un arbre de compétences simple à comprendre tout en étant très complet et travaillé ou en réalisant des crafts à partir de loots. Tous ces nouveaux éléments apportent un vrai côté RPG au jeu, petite révolution dans la licence.
Les combos prennent, d’ailleurs, une tout autre dimension dans ce nouveau God Of War, en particulier grâce à des graphismes de toute beauté, avec des particules et des effets de lumière magnifiques. C’est, pour être franc, avec le dernier Uncharted en date et Horizon Zero Dawn, sans doute le plus beau jeu sur console de salon. Époustouflant.
Bref, vous l’avez compris, on ne peut pas trop en dire non plus, ce serait trop bête de vous spoiler, mais ce God Of War s’annonce, tout simplement, extraordinaire. Tout est maîtrisé, et, manette en main, c’est juste un délice d’enchaîner les ennemis et de les démembrer un par un, que ce soit à coups de hache, ou simplement avec des coups de poings dévastateurs d’un Kratos plus musclé que jamais !