eSports
Alors que l’eSports a pris place pour la première fois lors d’un tournoi soutenu par le Comité International Olympique (CIO) des JO 2018, la discipline continue sa croissance et sa reconnaissance parmi les acteurs privés et publics. Une valorisation fulgurante qui s’illustre aussi par la professionnalisation de l’activité de streamer.
Ainsi, 2017 fut l’année de tous les records pour Twitch. La plateforme de diffusion en direct a annoncé une augmentation de 223% du nombre de diffuseurs rémunérés et cumule aujourd’hui plus de 15 millions de spectateur quotidiens. Des chiffres imbattables face auquel Facebook et YouTube n’ont pu rivaliser, avec près d’un million de spectateurs simultanés recensés lors d’un tournoi Counter-Strike, mais aussi 436 000 spectacteurs simultanés pour la présentation du jeu Destiny 2.
« Pendant des années, le modèle économique des plateformes de streaming n’était pas optimal et les joueurs ne pouvaient compter que sur leurs revenus publicitaires et donations. Désormais, leurs offres sont plus avantageuses, à l’image de Twitch, et permettent enfin aux streamers de vivre de leur activité. Je me souviens qu’à mes débuts dans le streaming, moins de 10 streamers parvenaient à dégager un salaire de leur activité. Aujourd’hui, on en compte 2 millions chez Twitch, un chiffre qui vient grandement conforter cette idée. » déclare Patrick Soulliere, Micron Global eSports / Gaming Marketing Manager.
« Longtemps, les attentes reposaient sur la gratuité du service, entrainant un travail à perte ou trop peu rémunérateur. Mais, les dépenses moyennes des utilisateurs sont aujourd’hui en forte hausse et permettent aux entreprises d’utiliser ces plateformes pour leur promotion. L’engagement grandissant des gamers se manifeste ainsi par leur propension à consommer et à donner une contrepartie pour pouvoir profiter de leurs jeux favoris. » conclut-t- il.
SOURCE : COMMUNIQUE DE PRESSE – FIREFLY COMMUNICATIONS
