Soul Sacrifice. Ce titre a été évoqué pour la première fois il y a un an par le très célèbre magazine Famitsu, son teasing avait déjà marqué beaucoup de joueurs Vita, car il s’apparentait déjà à être un gros hit édité par Sony lui-même. C’est lors de l’E3 qui a suivi que nous avons pu avoir un avant-gout de ce jeu qui avait un air de Monster Hunter like, un genre qui manquait au niveau du line up PS Vita. C’est finalement le 1er mai dernier que l’on a pu tester le nouveau petit protégé de Sony et tout ce qu’on peut dire c’est qu’on est bien dans un jeu hors du commun, bien différent de la série des Monster Hunter.
Avant de commencer à parler gameplay, mécanique de jeux et autres graphismes, faisons une rapide mise en situation dans l’histoire de ce titre, pour laquelle nous sommes devant notre petite console. On débute l’aventure en très mauvaise posture, nous sommes un sorcier au nom inconnu, enfermé dans une cage d’os dans un endroit qui fait office d’enfer. Complètement perdu dans cet univers angoissant, on sait juste que l’on attend notre sacrifice par Magusar, un sorcier noir très puissant qui se nourrit d’âmes pour survivre. Notre seule chance de sortir de ce cauchemar est de se plonger dans l’histoire d’un livre nommé « Librom », ce livre étant écrit par un notre sorcier inconnu qui nous raconte son histoire et ses années passées aux côtés de Magusar. Le but étant d’acquérir un maximum d’expérience en revivant les quêtes de ce sorcier pour affronter le terrible mage noir qui nous retient prisonniers.
On voit très vite qu’on a à faire à un univers unique, impressionnant que les développeurs on sut bien nous rendre l’ambiance. Quand on commence le jeu pourrait croire qu’on va évoluer dans des décors tristes, très sombre. Alors qu’en fin de compte, c’est dans une multitude d’espaces très variés qu’on assouvit notre soif d’aventure. Une fois dans un désert, sur un lac gelé, dans une église ou encore dans un village on change à chaque fois d’ambiance et c’est via ceci que les développeurs tentent de casser la routine du gameplay (voir un peu plus loin dans le test).
Les graphismes ne sont pas au mieux de ce qui peut se faire sur Vita mais ils ne sont pas brouillons non plus, on aurait peut-être aimé des textures plus fines sur les maps, sachant que celles-ci ne sont jamais très grandes.
Il faut savoir qu’on voit bien le souci du détail dans la totalité du jeu que ce soit dans les phases de combat ou quand on est plongé dans le livre, il y a toujours une ambiance sonore, très agréable. Thème apaisant au piano durant les phases de narration ou bien musiques épiques dans un combat titanesque face à un archidémon.
Tous ces éléments font que l’on est vraiment plongé au cœur de ce récit et de cette ambiance notamment grâce à Librom (le livre) qui ait le guide de cette histoire et qui ait lui aussi un personnage à part entière très caractérielle.
Dans Librom, la partie dans laquelle nous allons passer le plus de temps est bien sûr le mode histoire (nommé: Annales des fous). On retrouvera aussi 3 autres parties tout aussi intéressantes : « Portrait » qui sera le coin où on s’occupera un peu de nous ; « Savoir » qui fait office de guide pour tout savoir et comprendre du jeu (passé des archidémons, définition des différentes maps etc…) et enfin le mode multijoueur qui nous permettra de rallonger la durée de vie du titre (déjà assez longue) ou simplement aller faire monter l’XP de son perso aux côtés d’autres sorciers venus eux aussi assouvir leur soif de sang.
Pour revenir sur le mode histoire, comme déjà évoqué précédemment, nous incarnons un autre sorcier, ce qui parfois prête à confusion et nous fait oublier notre réel rôle qui est finalement celui de quelqu’un d’emprisonner. Dans ce récit on suit l’évolution très particulière de notre protagoniste, très attachant tout comme les compagnons qu’il rencontrera lors de son aventure.
Ce mode fonctionne de la même manière du début à la fin du jeu. On alterne entre phases de narration avant et après les quêtes qui sont les phases de gameplay. L’histoire est très prenante même s’il n’y a pas de cinématique qu’il l’agrémente, cette narration nous tient tout de même en haleine jusqu’au bout du jeu et nous donnes vraiment envie de tout donner face à ses monstres colossaux qui sont d’ailleurs originaux tout en reprenant une base de créatures déjà existantes (Cyclope, Centaure, Elfe, Harpie etc…).
Mais attention ! Si vous laissez un de vos alliés sur la route pendant une quête ou que vous faites un mauvais choix, qui coince avec la cohérence du scénario, vous vous devrez de recommencer la quête pour que tout se déroule normalement dans la suite de l’histoire.
On notera le choix intéressant qui ait de pouvoir combattre le boss final (et donc finir le jeu) à n’importe quel stade du jeu, car c’est une décision dur à prendre et Librom sera là pour vous le rappeler.
Il est aussi important de savoir que si vous êtes bloqué dans l’histoire (ce qui fut mon cas malheureusement) vous pouvez toujours vous rabattre sur les quêtes annexes d’Avalon et découvrir de nouveau compagnon de route, ou bien d’aller comme expliqué plutôt en multi pour faire évoluer votre personnage.
Quant au gameplay (même si ce n’est pas mon genre de jeu) on est dans un RPG où on retrouve rapidement nos marques, invocation, sort (appelés « offrandes dans le jeu) à distance/proximité avec les différents éléments (feu, glace, électricité etc…) les animations de ces sorts sont bien réalisées, le gameplay est assez vif notamment grâce au sprint et aux esquives.
On peut emmener dans notre « besace » 6 offrandes sans compter les Rites obscurs (puissantes invocations) et nos pouvoirs insufflés dans notre bras droit préalablement choisi dans la partie où on peut gérer notre perso.
A savoir que l’on peut sauvegarder nos différentes besaces dans plus de 50 slots pour gagner en rapidité lors du choix de nos items et directement retrouvé quelle besace correspond pour tel monstre.
Si vous êtes en manque d’offrandes durant une quête et que vous ne pouvez plus rien lancé, vous trouverez un peu partout sur la carte des offrandes directement à tirer du décor (armure, bouclier, arme) et vous pourrez par la même occasion renouveler vos offrandes.
On pourra aussi fusionner différents éléments pour créer des offrandes plus puissantes.
Pour parler rapidement de l’évolution de votre perso, il réside dans le pouvoir que vous avez de sacrifier ou d’épargner vos victimes après les avoir battus. Si vous choisissez de les épargner, vous gagnerez en santé et en défense alors qu’au contraire si vous décidez de les sacrifier vous monterez en puissance d’attaques. Vous avez un niveau de magie et de vie, sachant que les deux combinés ne peuvent pas dépasser les 100.
En conclusion on a un jeu très complet dans ce qu’il propose que ce soit du point de vue gameplay ou du côté interface graphique/ambiance quelque chose de très réussi ! Et une bonne exclusivité de plus pour Sony ! A noter que pour les trophys hunters, le jeu est doté d’une bonne liste de trophées assez durs à obtenir.
BREF,
ON A AIME :
• L’univers unique du jeu
• L’histoire passionnante
• Le gameplay dynamique
• Le multijoueur
• La durée de vie
ON A MOINS AIME :
• Les quêtes assez répétitives
• Les difficultés de certains monstres
ON AURAIT AIME :
• Des graphismes plus soignés
• D’autres personnages jouables
• Des mini-jeux
• Plus de cinématique
NOTE FINALE : 17/20
Par AlbanitoGaming