Session Skate Sim
La plupart des gens ont sans doute essayé de skateboarder une fois dans leur vie. Ils ont peut-être réussi leur premier ollie et ont ressenti une grande fierté, même si c’était un mouvement très simple. Ensuite, ils ont continué et ont connu leur première chute. Mais sans doute qu’après cette chute, ils se sont relevés et ont réessayé. Chaque chute peut être considérée comme une leçon et peuvent apporter une certaine excitation. Le risque et la récompense. La culture et l’amour du skateboard, simplement. Session Skate Sim reflète vraiment ce dernier sentiment. Développé et publié par Crea-ture Studios, lancé en Early Access en 2019, il a été publié en version finale en 2020. Il ne s’agit peut-être pas d’un jeu parfait, mais c’est une excellente expérience.
Dans Session Skate Sim, vous incarnez un skateur et explorez une ville ouverte avec des spots de skate prédéfinis. Vous pouvez effectuer des tricks en utilisant un système de commandes basé sur le mouvement du joystick et en appuyant sur les boutons de la manette. Le jeu propose également un mode multijoueur en ligne, où vous pouvez jouer avec d’autres skaters et participer à des compétitions.
Ce qui distingue vraiment « Session » des autres titres du genre, c’est l’équilibre entre simulation et divertissement. D’un côté, c’est un jeu avec des commandes extrêmement réactives, intuitives et légèrement complexes. Mais d’un autre côté, il n’y a pas de score pour les figures. Il n’y a pas non plus de pression pour exceller ou se surpasser. Vous pouvez simplement rouler et essayer de faire des figures et des grinds tout tranquillement dans un monde ouvert.
Cependant, il ne s’agit pas simplement de se lancer et de devenir le prochain prodige. Vous devez être prêt à vous écraser. Parfois, vous tomberez plus souvent sur vos fesses que sur votre planche. Le système de contrôle de la planche est un mélange de complexité et de simplicité, sans trop pencher d’un côté ou de l’autre. Chaque stick contrôle essentiellement un pied. Poussez vers le haut sur le stick gauche pour vous concentrer sur le nez de la planche. Poussez vers le bas sur le droit, et l’arrière devient le point focal. Lorsque vous maintenez une extrémité enfoncée, vous pouvez déplacer le stick analogique opposé pour réaliser une figure. Vous pouvez également changer d’extrémité à tout moment en appuyant deux fois sur une gâchette pour reproduire ce schéma de contrôle. Cela constitue la base du mouvement et des contrôles. Comme dans le vrai skateboard, c’est l’extrémité de la planche sur laquelle vous déplacez votre poids qui détermine si vous allez faire un ollie ou un nollie. Heureusement, tout est bien équilibré, ce n’est pas une simulation épuisante où pousser trop loin le nez de la planche vous ferait tomber.
Le jeu garde les choses simples en utilisant ces contrôles pour décider des figures que vous ferez. Il y a une variété de terrains et de spots à découvrir, mais le monde ouvert n’est pas aussi détaillé que d’autres titres de simulation. Cependant, cela permet de se concentrer sur le skate sans être distrait par des éléments de simulation superflus.
De manière générale, Session Skate Sim a été bien accueilli par les critiques et les joueurs. Beaucoup ont loué un gameplay fluide et le système de commandes intuitif, ainsi que la ville ouverte bien conçue et les spots de skate réalistes. Cependant, d’autres ont critiqué le manque de contenu dans le jeu, en particulier lorsque celui-ci était accessible en avant-première en version bêta et ont émis des préoccupations quant à la durée de vie à long terme du jeu.
En fin de compte, le jeu est un titre amusant et divertissant qui vous donne la liberté de rouler et d’essayer de nouvelles choses sans avoir à vous inquiéter de scores ou de pression pour exceller. Session Skate Sim équilibre bien la simulation et le divertissement occasionnel et qui offre une expérience de skate réaliste tout en restant accessible et amusant. Bien réalisé, il devrait plaire aux fans du genre. Cependant, il manque un peu de contenu et n’offre pas une durée de vie dingue.
