Mémoires d’outre-tonte est le récit décoiffant de la vie délurée de Sergio Pelo, un esthéticien de renom. Au fil de ses souvenirs, il raconte comment il a changé, à la lame de son rasoir, l’Histoire du XXème siècle.
Sergio Pelo, centenaire alité depuis des mois dans sa maison de retraite, passe ses journées à regarder des films et des séries télé, à jouer à des jeux vidéo « old-school », et à écouter de la musique sur sa platine vinyle… tout en se remémorant le bon vieux temps.
C’est lors d’une de ses parties en ligne sur le jeu Résident et Vieux (qui consiste à s’échapper d’une maison de retraite) avec son éditeur qu’il lui fit part de son désir d’écrire le chef-d’œuvre de sa vie : ses Mémoires d’outre tonte.
Car Sergio s’est souvenu qu’il avait eu une vie extraordinaire. Il fut d’abord le plus grand esthéticien du XXe siècle, même si tout le monde l’a oublié depuis que ses salons ont été rasés. Pourtant, à la grande époque, les plus célèbres stars sont venues se faire épiler chez lui, avant de tomber, la plupart du temps, sous son charme irrésistible ! À tel point qu’il fut souvent leur muse, et qu’il leur inspira leurs plus grands succès (Mon septuagénaire, Paris ses vieilles, I wanna be shaved by you, Épilée délivrée…) !
En dehors des salons, sa vie ne fut non moins palpitante, puisqu’il se souvient, notamment, avoir aidé les forces de l’ordre à démanteler les plus grands gangs du XXe siècle, les alliés à gagner deux guerres mondiales, la France et la Grande-Bretagne à se rapprocher dans les années 80, et ainsi changé le cours de l’histoire deux où trois fois ! Il aurait peut-être même trouvé le Graal…
Il y a dans Mémoires d’Outre-tonte de la nostalgie, de la truculence, de la décadence, un humour à défriser les moustaches qui joue avec les codes du livre numérique… Une façon inédite de (re)découvrir l’Histoire de France défrichée par la pince à épiler de Sergio Pelo !
L’Auteur : Stéphane Buret
Si Sergio Pelo a demandé à Stéphane Buret de l’aider à publier ses mémoires, c’est notamment parce qu’il fait partie des vétérans du journalisme du jeu vidéo. Il a notamment travaillé pour le premier magazine européen dédié aux consoles (Player One, sous le pseudo de Bubu), et tourné quelques-unes des premières parodies de jeux vidéo de la télé française, dans l’émission Cyberflash sur Canal +. Mais, c’est avant tout parce que Sergio est plus familier avec les toiles d’araignées de ses conquêtes qu’avec le « World Wide Web » ! Car, même lorsqu’il branche sa vieille console, c’est une fois sur deux à la place de son respirateur…