Watch Dogs
Ubisoft et sa maison d’édition française, Les Deux Royaumes, annoncent le lancement d’une bande dessinée inédite, dans un univers encore inexploré en bande dessinée franco-belge : WATCH DOGS. Si la série de jeu vidéo WATCH DOGS, dont le deuxième titre sortira le 15 novembre prochain, plonge les joueurs au cœur de villes hyper-connectées, le récit original proposé par Simon Kansara (scénario) et Horne (illustration) dans cette bande dessinée, propose d’explorer ces zones « blanches » de Rio de Janeiro, qui ne sont pas reliées au reste du réseau. Le tome 1, « Retour à Rocinha », est disponible dès aujourd’hui en librairie au prix de 13,50€ TTC en France.
Sauda, jeune hackeuse issue de la favela de Rocinha à Rio, revient au quartier après des années d’absence pour y découvrir que son petit frère est tombé sous l’emprise des gangs. Déterminée à l’en faire sortir, Sauda découvre que le trafic de drogue à Rocinha attire bien des convoitises, et que la ville connectée qu’est devenue Rio pourrait devenir le théâtre d’une expérimentation de corruption grandeur nature.
« Dans une société où les enjeux technologiques se complexifient, l’être humain reste le seul élément de l’équation qui ait une réelle importance. Son passé enregistré et analysé, son présent traqué et compilé, son futur prédit et manipulable. Que fait l’humain de ces technologies, de ce pouvoir, et quel impact cela a-t-il sur lui et sur les autres ? C’est la question que se pose WATCH_DOGS », rappelle Thomas Geffroyd, Directeur contenu de marque WATCH_DOGS au sein d’Ubisoft.
Pour cette aventure, les auteurs ont créé une histoire entièrement nouvelle qui vient étendre l’environnement établi par les jeux WATCH DOGS, et qui saura plaire tant aux fans qu’aux nouveaux publics curieux de découvrir cet univers.
« Dans WATCH DOGS, la ville est hyper-connectée. J’avais envie d’explorer les zones d’ombres, ou plutôt « blanches », qui ne sont pas reliées au reste du réseau. », explique Simon Kansara, scénariste. « C’est une manière de parler des quartiers défavorisés, et des inégalités urbaines. Les hackers mènent différents combats. Je voulais que celui de Sauda soit la justice sociale. J’espère parvenir à raconter une histoire chaleureuse, proche des personnages. Le hacking n’est pas simplement l’affaire d’experts en informatique. Prendre le contrôle de la technologie, la comprendre et savoir la détourner pour accomplir ses propres objectifs est à la portée de tous. J’essaie de toujours garder cela en tête quand je travaille sur les personnages de la série. »
Pour le dessinateur Horne, c’est le côté « pirate », au sens propre comme figuré, qui l’a attiré sur ce projet :
« Ici on retrouve des personnes qui veulent changer le système avec les moyens d’aujourd’hui. Une sorte de révolte silencieuse et surtout mondiale. Savoir que n’importe qui (et de n’importe où) peut faire évoluer les choses à partir d’un simple réseau informatique, je trouve cela génial, et ça nous laisse des ouvertures énormes. »
Au scénario – Simon Kansara
Dès l’enfance, Simon Kansara se passionne pour le cinéma et les histoires au sens large. Il découvre le monde de la bande dessinée au lycée et se laisse charmer par l’infinie liberté qu’offre ce format. Intéressé par le récit sous toutes ses formes, Simon Kansara poursuit ses études au Conservatoire Européen d’Ecriture Audiovisuelle où il obtiendra deux bourses d’écriture du CNC. Grâce à cela, il lance le projet MediaEntity à la dimension transmédia particulièrement poussée, et dont le thème reflète son rapport conflictuel avec la technologie et l’information.
Au dessin – Horne
Né le 4 mai 1978 à Saint-Jean-Albert dans les Pyrénées Orientales, Horne Perreard se forme à la bande dessinée avec Sternis. Puis il travaille avec Corbeyran pour le magazine « J’aime la BD » chez Bayard Presse qui deviendra ensuite le hors-série de « Dlire ». Tout naturellement, le scénariste pense à lui pour reprendre sa série Le Maître de Jeu, tâche dont Horne s’acquitte dans un souci de respect des précédents codes graphiques, tout en y ajoutant sa touche personnelle. Dans la foulée et toujours avec Corbeyran il réalisera pour la collection Ex Libris chez Delcourt l’adaptation de La Métamorphose de Kafka ainsi que Le Saigneur de Tiffauges chez Soleil et plusieurs opus chez Delcourt. Dernièrement il signe Lennon, adaptation de Foenkinos, avec Corbeyran.