Vers le futur des transactions dématérialisées

Vers le futur des transactions dématérialisées

transactions dématérialisées

Personne ne doute une seconde de l’utilité des paiements et transactions dématérialisés. Ils sont plus simples, presque instantanés, et à priori, plus sécurisés. Toujours est-il que malgré les efforts de nombreux acteurs, nous sommes encore loin d’un futur entièrement électronique où les paiements seraient tous ainsi réalisés. Pour comprendre les obstacles qui existent aujourd’hui, il faut d’abord comprendre le fonctionnement des paiements en ligne, leurs limites et leurs perspectives d’avenir.

Le caractère incontournable des transactions en ligne (transactions dématérialisées).

En règle générale, les paiements dématérialisés ne le sont que de nom. Bien que les transactions se fassent déjà sans papier et à la vitesse d’un signal électronique, elles sont entièrement adossées à des fonds bien physiques. A un point ou l’autre du processus, l’argent dématérialisé peut se transformer en billets de banque.

Le seul exemple qui se dresse presque en exception à cette règle, ce sont les cryptomonnaies. En effet, leur valeur n’est pas adossée à une monnaie ou une valeur physique quelconque. Toujours est-il que la conversion est encore possible. C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques qui les rendent aussi attrayantes pour les paiements en ligne.

Comprendre les opérations en coulisse

Dans l’ensemble, un paiement en ligne est réalisé de la façon suivante. Il s’agit du même processus quand on achète un produit, un service, qu’on joue sur un casino en ligne ou lorsqu’on souscrit à un abonnement. Le consommateur dont les fonds sont convertis de monnaie réelle à fonds dématérialisés, procède initialement à un achat. A ce moment, la requête est envoyée à la passerelle qui gère les transactions pour le compte du commerçant. Cette passerelle se charge de percevoir les fonds de l’acheteur et de fournir au vendeur la somme équivalente, après s’être rémunéré sur une portion de la transaction.

Il est crucial de préciser que chaque opérateur met en place ses normes de sécurité pour éviter les fraudes. La moindre disparité, la moindre erreur à un quelconque niveau de la chaîne donne lieu à un refus de la transaction. Certains opérateurs exigeront des signatures biométriques, d’autres établiront des connexions P2P ou créeront des clés de chiffrement secrètes pour valider les transactions. C’est une industrie hautement sécuritaire dont dépendent les transactions du monde entier !

C’est un processus réalisé en l’espace de quelques secondes, même du portable mais qui est en réalité considérablement plus complexe que la méthode exposée ci-dessus. La sécurité, la fiabilité, la vitesse et la rentabilité du service sont autant de critères qui interviennent dans le choix d’une passerelle de paiement. Et c’est ce qui explique la multiplicité des opérateurs financiers dans ce domaine.

Les différentes limites des passerelles de paiement 

Chaque opérateur de paiement œuvre dans le but de proposer les meilleures solutions aux internautes. Pour les uns, la solution idéale est PayPal qui est à la fois pratique, rapide et simple. Les restrictions géographiques auxquelles il se confrontent en limitent toutefois l’utilité pour des millions de personnes.

Pour d’autres encore, il est préférable de se tourner vers MasterCard ou VISA. Ces cartes doivent cependant être liées à un compte bancaire et par nature, elles sont plus exposées aux risques de fraude que d’autres méthodes de paiement.

Les transferts bancaires quant à eux restent particulièrement utiles. En plus d’être plutôt sécurisés, ils sont accessibles partout sur la planète. Malheureusement, ils sont loin d’être aussi rapides qu’on pourrait le souhaiter. Ce qui rend leur utilisation sur internet peu intéressante.

Viennent ensuite les cryptomonnaies qui s’affranchissent de la plupart des restrictions géographiques et des lenteurs administratives. Elles ne sont toutefois pas acceptées par tous les commerçants sur internet. Leur adoption est encore loin d’être globale malheureusement.

Dans un tel contexte, les solutions qui sont sécuritaires, rapides, sans frais exorbitants et capables d’envoyer de l’argent partout dans le monde se hissent en tête du classement. On pense notamment à l’exemple canadien Interac et ses nombreuses solutions de paiement.

Le cas d’Interac au Canada

Le paiement digital Interac en ligne, utilisé au Québec cristallise ce qu’on attend d’une passerelle de paiements du futur. Un virement Interac se fait en toute simplicité. Vous avez juste besoin de coordonnées basiques et non pas d’informations bancaires détaillées. Les fonds sont immédiatement disponibles et les frais sont minimes.

C’est une solution idéale à tous points de vue. Pour preuve, même les casinos en ligne qui sont notoirement rigoureux vis-à-vis des méthodes de paiements acceptées, supportent pleinement les virements Interac.

La plateforme est tellement plébiscitée qu’elle compte plus de 25 millions d’utilisateurs actifs par mois. En 2019, ce sont plus de 6 milliards de transactions Débit Interac et 511 millions de virements Interac qui ont été réalisés. Un record louable qui dénote de l’intérêt que suscite la marque et sa méthode simple et sécurisée de gérer les transactions dématérialisées.

 

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