Vidéo Test : Bioshock Infinite (PC)

14 Avr 2013 | TESTS / PREVIEWS

C’est un FPS/Aventure édité par 2K Games et développé par Irrational Games, il est sorti le 26 mars 2013 sur PC/PS3/Xbox360 et Mac.
Il est interdit au moins de 18 ans !

L’histoire se situe en 1912. On incarne Booker DeWitt, un homme au passé violent (« détective » ou plutôt homme de main qui passe à tabac les grévistes pour le compte de riches patrons) qui bourrée de dettes, est contraint d’aller rechercher une mystérieuse jeune fille.
On découvre très vite l’attraction principale du jeu: Columbia, la cité volante.
Cette cité est composée de multiples îles flottantes reliées par un système de rails et de trams. Dès le début, Columbia paraît comme un endroit paradisiaque ou l’on voit des enfants insouciants joués dans les rues et des couples qui s’enlacent dans des jardins luxuriants. On voit également des chevaux mécaniques ainsi que d’autres merveilles technologiques que je vous laisse découvrir.

Rapidement, on s’aperçoit que tout n’est pas rose à Columbia. Booker est vite confronté à l’omniprésence de la religion qui prend la forme ici a un véritable culte de la population a un certain Comstock qui est appelé « Prophète ».
La ségrégation raciale est très présente, le patriotisme est exacerbé et des messages de propagande poussant à la haine au monde d’en bas « la Sodome Inférieure ». Sans vous dire le pourquoi de la chose, Dewitt devient l’ennemi n°1 de la population et des autorités et se voit affublé du nom de « faux prophète ».

L’aventure commence « réellement » lorsque DeWitt rencontre la fameuse jeune fille : Elizabeth. Celle-ci vous accompagne une grande partie de l’aventure et s’avère cruciale tant dans le scénario que dans le gameplay. Même si Elizabeth est gérée par l’IA, elle n’est jamais collée à nos basques et réagit de manière réaliste aux diverses situations. On voit ce petit bout de femme évolué au fur et à mesure de la progression avec un grand plaisir. Je ne vous en dis pas plus !

Visuellement, c’est du très bon boulot avec des graphismes de hauts vols (basés sur une version améliorée de l’Unreal engine 3.0). Testé sur un PC (options à fond), le jeu offre des effets de lumières d’excellente qualités et des textures de bonne factures mais c’est surtout l’architecture post-coloniale qui en met plein la vue avec des décors variés et surtout très détaillés.

Pour ce qui est du gameplay, c’est du 100% Bioshock avec quelques nouveautés comme le crochet aimanté qui sert d’attaque au corps à corps (avec des mises à mort assez gore) et qui sert également a déambulé sur les rails serpentant tout Columbia pouvant accélérer, ralentir, changer de direction, faire des meurtres instantanés… Un bouclier a été rajouter vous permettant de résister plus longtemps aux dégâts avant que la jauge de vie ne s’entame et se recharge automatiquement après un moment sans être touché.
Le level design est excellent nous permettant d’être très mobile dans les affrontements, notamment contre Handyman (un Big Daddy en plus nerveux) qui fait très mal au corps-à-corps (l’utilisation des trams est très recommandé). Cela donne un gameplay bien plus dynamique que les anciens épisodes.

Booker se contrôle de la même manière que les héros de la série avec l’utilisation des pouvoirs avec la main gauche et l’utilisation des armes à feu avec la main droite.
Pour les phases de fusillades, on retrouve les mêmes armes conventionnelles (fusil à pompe, lance-grenade, lance-roquette, colt, mitraillette, fusil de précision…) qui peuvent être améliorées plusieurs fois via des distributeurs moyennement finance. On ne peut porter que deux armes et l’on doit détrousser les macchabées en cours de baston ou fouiller les décors pour en récupérer d’autres nous poussant à être tout le temps mobile.
Les Toniques (des fioles) nous confèrent divers pouvoirs (attaque de corbeaux, contrôle mental…) et leurs utilisations dépendront de votre niveau en Cristal mais on est « un peu » déçu du manque d’originalité de ceux-ci. Les Toniques peuvent être améliorées plusieurs fois via des distributeurs dédiés.

Comme dit plus haut, Elizabeth a un rôle important dans le gameplay en nous donnant des trousses de soins lors des affrontements ou des munitions quand nos armes sont pratiquement vides. Elle peut également faire apparaître des objets issus d’autres dimensions pour les insérer dans notre réalité via des portails (affichées en surbrillance dans le décor), ça peut être un abri, une caisse de soin, une tourelle de combat, un point d’attache pour notre crochet aimanté etc. Grâce à cela, les combats deviennent plus tactiques car on utilise les objets en fonction de la situation (faire apparaître un point d’attache pour aller sur une plateforme en hauteur ou faire apparaître une tourelle de combat si les ennemis deviennent trop nombreux). Hors des combats, Elizabeth peut crocheter les portes où les coffres a condition que vous ayez assez de crochets et déchiffrée des codes dans des missions secondaires.

Les défauts ? Mise à part une IA un peu trop agressive et un petit coup de mou en milieu de campagne, je vois pas !

Conclusion :

Bioshock Infinite est un excellent titre disposant d’un univers exceptionnel et doté d’histoires très prenantes.
Le gameplay est solide et on prend un pied fou à parcourir Columbia grâce à ses graphismes de haute qualité.
Bref, on ne va pas tourner autour du pot, c’est un chef-d’oeuvre et vous devez l’avoir !!!

NOTE FINALE :

18/20

Article par Marcus27500

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