Withings s’adresse à la recherche avec Withings Health Institute !

13 Oct 2015 | #HighTech

Withings, leader de la santé connectée, annonce le lancement d’un ensemble de services dédiés aux chercheurs et aux médecins pour accélérer la révolution de la santé connectée. Cette offre pour les professionnels, gérée par l’entité Withings Health Institute, est notamment matérialisée par le « Kit de recherche Withings ». Ce dernier permet de mener des études de grande ampleur auprès d’utilisateurs d’objets connectés consentants en un temps réduit et à moindre coût. Les données collectées en temps réel permettent l’avènement d’une médecine préventive, prédictive et personnalisée.

Le Withings Health Institute (WHI) est le département santé de Withings, qui a vocation à faire avancer la recherche, au travers d’études sur l’impact des objets connectés sur la santé. Il emploie une vingtaine de personnes chez Withings, ingénieurs de haut niveau, statisticiens, pharmaciens, analystes spécialisés en santé qui travaillent en collaboration étroite avec des médecins et des instituts de recherche pour offrir au public des analyses pertinentes élaborées selon des méthodologies scientifiques rigoureuses. Le WHI inclut trois pôles, un premier dédié à l’analyse des Big Data pour améliorer et personnaliser les services aux utilisateurs, un pôle dédié à la création de partenariats avec les chercheurs et développeurs de solutions en santé, et un pôle dédié à la réalisation d’études observationnelles faisant usage d’objets connectés.

Des institutions de renommée mondiale font déjà confiance aux objets connectés de Withings pour mener des études, suivre des utilisateurs « en vie réelle » et les aider à mieux gérer leur santé. On peut notamment citer des universités et des centres de recherche prestigieux comme l’hôpital universitaire de Leiden en Hollande, la société Européenne d’Hypertension, l’université de Manchester, l’université de Pennsylvanie, les hôpitaux universitaires de l’Université du Kansas, de Duke et d’Alberta, en Finlande, l’université de Tampere, ou encore en France avec l’Hôpital Européen George Pompidou.
Des applications concrètes de la santé connectée : ces études visent par exemple à une meilleure prise en charge du diabète par les patients eux-mêmes, de l’insuffisance cardiaque, de l’hypertension, le traitement de l’obésité ou pour utiliser les mesures d’activité physique comme marqueur de convalescence après une opération. Les utilisateurs Withings ont à tout moment le contrôle sur leurs données et consentent en participant à ces études à un partage des données sur les plateformes dédiées des chercheurs.

Le « kit de recherche Withings » est un véritable outil d’exploitation des données pour les professionnels. Il offre des avantages aux chercheurs comme aux participants aux études. Ces derniers peuvent suivre leurs données dans l’application Withings comme n’importe quel usager et partager de leur plein gré ces données avec les chercheurs, en évitant le biais et les erreurs typiquement associés aux mesures auto-déclarées. En travaillant avec Withings, les chercheurs disposent d’outils pour recruter plus facilement des cohortes et collecter des données à des échelles difficiles à atteindre avec des méthodes traditionnelles.

Le Withings Health Institute a pour mission de favoriser la recherche médicale, grâce à l’utilisation des données des objets connectés. L’analyse des données issues des objets connectés doit permettre d’optimiser chaque jour le pilotage du système de soins et la prise en charge des patients. » explique Angela Chieh, responsable du département études chez Withings.

Exemple des réalisations du Withings Health Institute
Le Withings Health Institute travaille avec des universitaires et des médecins à la publication d’études scientifiques sur l’impact des objets connectés. Par exemple, Withings a présenté deux abstracts au Congrès Annuel de la Société Européenne d’Hypertension, un premier sur l’impact de l’activité physique sur la tension artérielle, et un deuxième sur un algorithme d’interprétation automatique des données de tension artérielle. Ce module d’analyse, Hy-result, a été développé par le Dr. Nicolas Postel-Vinay de l’Hôpital Européen Georges Pompidou et a fait l’objet d’une étude clinique dédiée pour en valider les résultats.

La montée en puissance de ces partenariats scientifiques témoigne de l’intérêt que suscite les objets connectés parmi les professionnels.

En France, le Pr. Eric Thervet explique que « le service de Néphrologie de l’Hôpital Européen Georges Pompidou et de l’Université Paris Descartes collabore avec Withings pour analyser la relation entre l’activité physique et des facteurs de risque de complications métaboliques, cardiovasculaires et osseuses dans une population de patients receveurs d’une greffe de rein. Cette collaboration donne une possibilité unique de collecter des données continues et de les associer à ces complications. Les patients receveurs d’une greffe de rein sont particulièrement à risque de développer ces complications et les résultats de cette étude pourront améliorer leur prise en charge et pourraient aussi être utilisé dans une population plus large. »

En Hollande, le centre Cœur & Poumon de l’hôpital universitaire de Leiden équipe des patients cardiaques de tensiomètres connectés, de pèse-personne et d’ECG. Les données remontent dans la plateforme de l’hôpital. L’objectif est de promouvoir une meilleure prise en charge des patients à domicile en prévenant les hospitalisations.

En Angleterre, « l’Université de Manchester et Withings ont travaillé à un projet de recherche inédit, pour comprendre comment les données de poids prises par des objets connectés pouvaient permettre de mieux suivre l’évolution de la santé d’une population et de l’influencer », explique le Pr. Iain E. Buchan du Health eResearch Centre de la Farr Institute for Health Informatics Research.

Aux Etats-Unis, l’Université de Pennsylvanie utilise des tensiomètres sans fil Withings pour remonter des informations vers une plateforme de suivi d’observance. De même, les hôpitaux universitaires de l’Université du Kansas, de Duke et d’Alberta utilisent des objets connectés. Des projets similaires sont en cours avec la Mayo Clinic et le Scripps Institute.

En Finlande, Harri Honko, chercheur à l’unité de Technologie de l’Information pour la Santé à l’Université de Technologie deTampere explique qu’il est « fier de travailler avec Withings sur un partenariat scientifique original consistant à analyser et à identifier statistiquement le type de stratégie permettant de gérer efficacement son poids, en vue de définir des algorithmes permettant une meilleure prise en charge ».

« Les projets de recherche utilisant des objets connectés sont une étape nécessaire vers l’intégration croissante de ces outils dans le système de soins. Grâce à notre politique d’intégration ouverte et des initiatives comme Healthkit d’Apple, les hôpitaux américains sont de plus en plus nombreux à permettre à leurs patients de partager leurs données sur leur dossier médical. Cela arrive en France. Dans quelques années, cela nous semblera banal », prédit Alexis Normand, directeur du développement santé chez Withings.

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