Evoland (PC)

Evoland (PC)

L’histoire du jeu vidéo… Voici un média récent qui a connu une évolution fulgurante, en l’espace d’une trentaine d’années. Evoland est un hommage, un cri d’amour aux jeux vidéo et plus particulièrement au genre aventure/RPG, Zelda et Final fantasy en tête.

Pour la petite histoire, Evoland est à l’origine la création d’une seule personne, Nicolas Cannasse. Grâce à son jeu flash, il a participé et gagné la 24 ème édition du Ludum Dare, qui avait pour thème l’évolution. Par la suite, il a permis au studio Shiro Games, de le retravailler pour une sortie sur PC et Mac.

Evoland nous raconte l’histoire d’un membre de l’ordre des Chevaliers Dragon, qui doit combattre le mal qui s’abat sur Evolandia. L’histoire est des plus classiques, mais c’est exactement ce qu’il faut pour un jeu hommage.

Pour bien comprendre le système de jeu, il faut savoir que vous commencez avec comme seule commande le fait de pouvoir vous déplacer vers la droite. Vous trouverez alors un coffre qui vous débloque le déplacement vers la gauche, qui vous permet à son tour de trouver un nouveau coffre qui vous débloque les mouvements et la vue 2D de haut comme dans un Zelda. Mais vous ne débloquerez pas que des mouvements, l’évolution se fait aussi par des améliorations de gameplay et de graphisme. Au début de votre aventure, vous vous trouvez dans un style graphique Gameboy, quelques pixels pour votre personnage, les couleurs sont uniquement des tons de gris et il n’y a aucune musique et bruitage. C’est à vous de trouver les coffres pour faire évoluer tout ça.

Le jeu se déroule en deux grandes phases, la première est un zelda-like, avec une caméra vue de haut et des combats en temps réel, un peu plus tard, vous débloquerez les combats aléatoires au tour par tour dans la plus grande tradition des anciens Final fantasy (L’interface pendant les combats est quasi identique à un FF, des fenêtres bleues avec un contour blanc et une petite main en guise de curseur).

Graphiquement le jeu rend hommage, avec amour, aux jeux vidéo. Les transitions de graphisme son réussi et il est agréable de revisiter une zone après une évolution pour comparer. Les musiques elles aussi évoluent, mais là le résultat est moins convaincant. Le problème avec les musiques, qui au passage sont pour la plupart réussies, c’est la durée du sample. Les morceaux sont trop courts et se répètent en boucle, agaçant quand vous vous baladez en ville.

Le jeu à un côté auquel on s’attendait moins : l’humour.

A chaque évolution, ou item trouvé, vous avez le droit à une petite phrase remplie d’humour, qui se moque sans complexe des inepties que l’on croise dans les jeux vidéo, plus particulièrement des jeux d’aventures/RPG. Pourquoi dans un village avec trois maisons, il y a forcément une auberge et un magasin. Ou pourquoi quand il y a une porte dans un donjon, la clef est du bon côté de la porte pour que l’on puisse continuer.

Mais tout n’est pas rose non plus. Les systèmes de jeux ne sont pas assé exploité, la durée de vie du jeu est courte et le gameplay général n’est pas à la hauteur, pour les phases à la Zelda, les combats ne sont pas très fluides, tout comme les combats au tour par tour qui manque sérieusement de pêche.

Vous trouverez le jeu sur Steam pour 9,99€ et au moment où j’écris l’article il y a une promo Steam de -10% ce qui vous fait le jeu à 8,99 €, un prix correct pour essayer un jeu hommage.

NOTE FINALE :

13/20

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