Stronghold Crusader 2 : On l’a testé pour vous !

Stronghold Crusader 2 : On l’a testé pour vous !

Stronghold Crusader, le retour. Le Studio Firefly a décidé de faire plaisir à ses fans et de sortir un nouveau volet de sa fameuse franchise de STR moyen-âgeux. Alors qu’en est-il de ce petit arrivant ? L’équipe de actualitesjeuxvideo.fr l’a testé pour vous !

Le retour d’une licence oubliée

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Cela fait 10 ans que les fans l’attendent, une suite à l’illustre Stronghold Crusader. Firefly était attendu, et ils répondent avec ce nouveau volet qui nous fait à nouveau plonger au cœur du désert. La recette est simple et pourtant très bien appliquée : Une simulation de guerre, proposant d’immenses possibilités en termes de construction. Car c’est ce qui fait la force de Stronghold Crusader II, un réalisme très appréciable pour les amateurs de châteaux, et tout cela sans pour autant être compliqué. Le jeu, comme l’ancien volet, est centré sur les escarmouches. Il ne faut pas s’attendre à des campagnes riches en cinématiques, non, la spécialité de Firefly ici, c’est les escarmouches. Pourtant, on ne trouve pas le moment de s’ennuyer, les parties sont longues et tendues, et même si l’IA n’est pas ce qu’on peut appeler un génie de la guerre, il sera toujours en train de lutter pour survivre et battre son adversaire. On retrouve une interface à l’ancienne qui ne dépaysera pas les habitués du genre, et permettra aux nouveaux joueurs de s’adapter rapidement, même si on regrette un tutoriel très bref, le jeu reste tout de même largement accessible.

Le développement au cœur des parties 

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Stronghold Crusader II est un jeu sur lequel il est très important de gérer ses ressources. Vous devrez beaucoup investir en début de partie dans des bâtiments vous permettant d’obtenir plus de ressources, les plus importants étant la pierre, pour construire votre château, et le bois qui est la base de chaque bâtiment. Cependant la nourriture a aussi un rôle très important dans le jeu, parce qu’elle nourrit votre population qui va devenir vos soldats. Comment ? Il suffit d’investir dans des armureries pour créer des armes qui serviront à équiper vos paysans qui iront se battre sous vos ordres, pour cela il vous faudra aussi des ressources, telles que le fer, le bois… Cependant, vous pouvez aussi choisir de faire appel à des mercenaires, plus chers mais ne nécessitent aucune ressource, excepté des paysans disponibles.

Construire son royaume

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Côté construction, il y a moyen de se faire plaisir, et de bâtir des châteaux plus impressionnants les uns que les autres. Vous n’avez pas vraiment de limites, tant que vos ressources vous le permettent. Vous pouvez construire des rempares aussi épais que vous le désirez, plusieurs types de tours disponibles (de la tour de guet à la tour principale qui pourra accueillir des engins de défense comme des mangonneaux (sortes de catapultes). Le donjon restera toujours le cœur de votre château, car il y gît votre Seigneur qu’il faut absolument protéger sous peine de perdre la partie.

L’art de la guerre

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Mais Stronghold possède une partie importante consacrée à l’art de la guerre. De nombreuses possibilités en matière d’unités, vous pourrez en commander des centaines à la fois. Vous pouvez donc choisir entre des croisés ou des musulmans. Il faut savoir que le jeu est très riche et les tactiques sont nombreuses pour atteindre les fortifications ennemies et défaire les autres Seigneurs. Vous pouvez choisir de siéger, détruisant toutes les constructions autour du château ennemi et en le coupant de toutes ressources et réapprovisionnement. Vous pouvez aussi opter pour la méthode classique : Des engins de siège, des archers, des soldats, on perce les murs ennemis et on y fait entrer son armée. C’est à vous de choisir votre tactique.

Là où on apprécie vraiment l’arrivée de ce nouveau volet, c’est qu’il possède un mode multijoueur, qui permet aux joueurs d’opposer leurs stratégies à travers une escarmouche. Cela offre au jeu une nouvelle durée de vie très appréciable.

Le point faible, les graphismes

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On en arrive au point négatif du jeu : On déplore des graphismes qui ne suivent pas les exigences d’aujourd’hui. On remarque quand même l’arrivée de la 3D et le nouveau moteur qui apportent beaucoup au jeu. Honnêtement, aucune gêne n’est occasionnée, et le jeu reste tout de même passable, même s’il a quelques années de retard.

Stronghold Crusader II

Pour résumer, Stronghold Crusader II est un très bon titre qui se place parmi les grands noms des STR, il est à la hauteur des espérances et Firefly peut être fier de son titre. On y retrouve exactement les mêmes qualités et mécaniques qu’on appréciait chez Crusader premier du nom. Les anciens fans seront donc ravis de ce titre. Cependant on remarque un moteur graphique trop en retard sur son temps, une IA pas vraiment à la hauteur, et encore quelques bugs qui se verront sûrement corrigés à l’avenir lors de divers patchs. On tire cependant un bilan positif, le pari de Firefly est réussi.

 

 

 

 

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